dimanche 17 mai 2009

Par ma faute, par mes très grandes fautes


Écrire en faisant des fautes c’est permis. Pfiouuu! On relaxe. On a le droit. Comme chanter faux d’ailleurs. Du moment qu’on reconnaît un peu l’air, qu’on comprend un peu ce que l’on veut dire… c’est correct. C’est le fond qui est important, pas la forme. Chacun a le droit de s’exprimer du mieux qu’il peut et aussi mal qu’il veut. Permis, réglé, on a le droit. Citoyens, allez exercer votre droit.

Bien écrire c’est vouloir faire les choses « dans les règles de l’art » mais ce n’est pas une obligation. Se laver non plus d’ailleurs. Et encore moins passer des heures à se maquiller, s’habiller, se mettre en forme. On le répète, c’est le fond qui compte, pas la forme.

Malgré cette légitimité, allez-donc savoir pourquoi, je n’arrive pas à avoir les coudées franches quand j’écris. Cette liberté m’oblige. Je m’en formalise. J’ai toujours un pincement en décelant une faute quand je me relis. Coquetterie sans doute. Je sais que ce n’est pas grave, c’est le fond qui compte, et après tout j’ai bien le droit à l’erreur moi aussi. Après un certain temps un droit qu’on n’exerce pas se perd. Oups! Exercice : Pourtan je sait que ces le font qui conte.

Peut-être que dès le départ je devrais bâcler l’article, le barder de fautes pour ainsi me légitimer, me protéger, prétexter que je fais un peu exprès. - Pourquoi ne pas enlever le maudit filet quand on joue au tennis? - Voilà, je me prétends bègue et je bégaie. Alors si je bégaie, c’est tout entendu, on doit l’accepter. Venez m’entendre.

J’ai le droit à l’erreur, pas d’erreur là-dessus. Mais je me dis aussi que la beauté n’est pas inutile aux choses, elle les protège des rebuts.
Je continuerai de m’appliquer. Je vous demande pardon pour toutes les fautes que je ferai.


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