dimanche 23 juillet 2017

L’HOMME IDEAL    
(Paroles et musique : Serge Timmons)
 
 
J’suis pas vaillant, j’suis pas sportif
J’aime pas les légumes, le tofu
Dans la maison, j’suis pas actif
Dans le jardinage non plus
Pis j’connais pas le nom des plantes
Pis le nom de toutes tes matantes
Découragée tu te d’mandes ben
Des fois ce que tu fais avec moé
Un pas sortable qui te fait honte
Qui salue pas l’monde, un sauvage
Qui fume qui boit qui pète qui ronfle
Moyen moineau du moyen-âge
 
(Refrain)
T’as pas trouvé l’homme idéal
Ton prince charmant a pris une fouille
Il est tombé de son cheval
Et s’est transformé en grenouille
Pourtant il est resté le même
Ni crapaud ni grand chevalier
Pourquoi changer quelqu’un qu’on aime
Quand on en trouve un par millier ?
 
 
Pourtant y en avait des toutous
Qui te tournaient autour hier
Mais t’as préféré le matou
Les autres te tombaient sur les nerfs
Le flamant rose y doit être plate
Attentionné et prévenant
Il serait toujours dans tes pattes
Un trop pareil c’est encombrant
Pour tout c’que tu veux lui faire faire
C’est qui, c’est quoi, l’homme idéal
Veux-tu ben m’dire c’que tu préfères
Le chevalier ou le cheval ?
 
(Refrain)
 
Avec les filles vous vous parlez
De tout ce qu’on fait pas, ou fait mal
C’est un projet que vous avez
De dompter le gros animal
Toé, l’tiens yé brun, pas rose pantoute
Y voit rien, yé pas délicat
Une chance t’es là, que tu vois à toute
Qu’est-ce qui f’rait si t’étais pas là ?
Dis-moi-le donc, une fois pour toutes
À t’voir aller, à t’écouter
Que je suis de trop dans ton couple
L’homme idéal, dans le fond, c’est toé!
 
...
 
Pourtant je suis resté le même
Ni crapaud ni grand chevalier
Pourquoi changer quelqu’un qu’on aime
Quand on en trouve un par millier ?
 
 
***
 
 
 
                                                  

dimanche 16 juillet 2017


     MARINGOUIN        
(Paroles et musique : Serge Timmons)
 
 
De tous ces bizzzz qui m’énarvent
Mouches noires,  à chevreuil, à marde
De cette engeance maudite
Race haïssable de bibittes
Les pires, ces collants cousins
Minuscules maringouins
Piqueurs, suceurs, empoisonneurs
Espèce de poux d’oiseau de malheur
 
Insecte, infecte, arthropode malcommode
Diptère, nématocère, tout’ petite stégomyie
Espèce de culicidé
Va t’faire insecticider!
 
Non, c’est pas le mâle
Insecte ronfleur
Qui c’est bien normal
Se soûle dans les fleurs
Non, c’est pas lui, c’est elle
Qui nous pompe le sang
Oui, c’est la femelle
C’est pas surprenant.
 
Hé! Où vas-tu avec mon sang?  Sangsue !
Hé! Où vas-tu avec mon sang?  Bon sang !
Va porter immédiatement
Tout ça à la Croix Rouge
Depuis l’temps que j’veux donner
Sans m’laisser m’abandonner
À la piqure, bouge !
Va, cours, vole, maintenant que c’est fait
Va, cours, vole, pendant que c’est frais
Me déposer… 
Et après va te faire écraser.
 
Insecte, infecte, arthropode malcommode
Diptère, nématocère, tout’ petite stégomyie
Espèce de culicidé
Va t’faire insecticider!
                                                                                              
Et c’qui est le plus troublant
C’est qu’avec mon sang
Elle fait des petits
Petits mosquitos
Qui viendront tantôt
Me rendre visite
 
Une bande de p’tits consanguins
Qui m’diront : « Salut cousin !
Viens qu’on t’embrasse »
Ouais ! Mais le premier qui sort la langue
Entre mes doigts je l’étrangle
Et j’en fais de la mélasse
 
Insecte, infecte, arthropode malcommode
Diptère, nématocère, tout’ petite stégomyie
Espèce de culicidé
Va t’faire insecticider!
 
 
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dimanche 2 juillet 2017

           LA CHAÎNE ALIMENTAIRE         
(Paroles et musique : Serge Timmons)
 
 
Un merle a pris un ver
Un ver qui prenait l’air
Le chat caché dans l’herbe
A bondit sur le merle
Il a fait des morceaux
De ce petit oiseau
Qui avait pris un ver
Peut-être un ver de trop
 
On avait oublié
De garder attaché
Le chien méchant de Georges
Qu’y a eu un chat dans gorge
Le chat de mon voisin
Qui s’est mis en maudit
Et a tiré le chien
De deux coups de fusil
 
Dans la chaîne alimentaire
On est un morceau de viande
On aime son prochain, mon frère
Au moins pendant qu’on le mange
 
Dans la chaîne alimentaire
Y a pas de bout, pas d’abri
Si c’est pas les loups, mon frère
Ce sera les bactéries
 
On a pris le téléphone
On a pris les moyens
La police a pris l’homme
Qui avait pris le chien
Qui avait pris le chat
Qui avait pris l’oiseau
Qui avait pris le ver
Le ver qui prenait l’air
 
Et l’homme qu’on mit en terre
Fut mangé par les vers
 
 
***