dimanche 24 novembre 2013

 
Tant pis, tant mieux
(Paroles et musique : Serge Timmons)
 
 
Tant pis si le père Noël n’existe pas !
Tant mieux qu’il n’existe pas !
S’il existait, alors les ogres aussi,
Les monstres et dragons,
Le bonhomme sept heures et les loups-garous
Tant mieux !
Tant pis pour les sirènes,
Les anges et les fées !
Mais tant mieux pour les sorcières
Les cyclopes, les hydres et les chimères
Tant mieux !
Tant pis pour le merveilleux
Les rêves et le paradis !
Mais tant mieux pour les mauvais songes
L’enfer, vampires et damnés !
Tant mieux !
Tant pis s’il faut mourir un jour !
Tant mieux, pour les malheureux.
Ils rejoignent enfin Dieu, s’il existe ? 
Oh !...
Tant pis si le bon Dieu n’existe pas
Tant mieux s’il n’existe pas
Car s’il existe, y s’ra vraiment pas content !
Quand on lui dira ce qu’on a fait à ses enfants
Tant mieux !
Tant pis !
Tant pi..eux !
 
                                                                                    Copyright © 2006  S. Timmons
 

dimanche 17 novembre 2013


Le jour du Souvenir



Ce qu’il ne faut pas oublier aussi en ce jour du Souvenir, c’est la bêtise humaine.

Souvenons-nous que la guerre est l’échec de nos dirigeants.
Souvenons-nous que tous ces héros sont d’abord des victimes

Souvenons-nous que tous nos valeureux soldats se sont battus contre… contre… des êtres humains, morts eux aussi pour leur patrie, pas plus intéressés à la guerre, mais pris dans une dynamique de fous.

Souvenons-nous qu’il y a des fous qui nous incitent à la guerre.

Souvenons-nous qu’en les suivant nous sommes tous responsables.

Souvenons-nous que la plus grande menace à l’humanité est l’humanité.

Souvenons-nous qu’on oubliera.

Souvenons-nous qu’on avait oublié, à peine vingt ans après.

 

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dimanche 10 novembre 2013


Économiser


   Cette semaine encore, je n’ai rien à dire, alors… PARLONS D’ARGENT !

   Mes parents m’ont toujours répété qu’il fallait économiser dans la vie.  Imaginez comme j’étais content hier en lisant cette petite phrase au bas de ma facture de Canadian Tire  Aujourd’hui, vous avez économisé $32.25.  Yessss!  Moi, qui hésitais à dépenser pour toutes ces futilités, alors qu’en fait, je déposais.

Et v’là-tu-pas qu’aujourd’hui, je tombe sur une annonce de Brault & Martineau qui me rappelle ce judicieux conseil « c’est le temps d’économiser » en achetant SANS RIEN DÉBOURSER un divan laitte et en plus je repars avec une télé 32’’ gratuite.

En réalité, je n’ai besoin de rien de ça, mais « un fou dan’ne poche » je saute là-dessus.  Je vendrai la télé (100% de profit) et le divan laitte ne me coûte rien.  En plus, j’accumule encore des économies… attendez…euh, voilà, c’est écrit ici, $ 400.  Je n’en finis plus de m’enrichir.

Les meubles?  Quoi les meubles?  On parle de Brault & Martineau, cette entreprise qui paie des fortunes en publicité pour nous parler d’économies, de financement, de voyages, de concours. Les meubles, c’est bien secondaire, à peine les voit-on à l’arrière-plan en rangée sous un éclairage blafard. D’ailleurs ils le disent bien dans leur publicité « la qualité n’est pas un obstacle aux bas prix »… les gens s’en foutent, du moment que c’est pas cher. 

Mettre autant d’emphase et d’argent pour offrir des baaaaas prix, me laisse quand même perplexe.  Une entreprise commerciale tire toujours sa part de profit, sinon elle n’est pas là.  Alors quand c’est moins cher, c’est contre le produit, forcément (matériaux, main d’œuvre), et contre nous, finalement. La qualité n’est pas un obstacle aux bas prix… si vous le dîtes, alors ce sont les bas prix qui sont un obstacle à la qualité.  Et surtout au bon commerce.

Annoncer de bons produits au juste prix, ce ne serait pas une bonne idée, ça?

Mais je suis bien naïf, vous avez probablement raison, les gens veulent du Coderre, du Rob Ford, ils veulent, avant tout, des baaaaas prix.


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dimanche 3 novembre 2013


Le sport

 

Cette semaine, je n’ai rien à dire…  ALORS, PARLONS SPORT!
Et quand on dit sport, on dit hockey, évidemment.

Quelques observations sur ce merveilleux sport d’hiver pratiqué en culottes courtes et en bas golf.

* Tout d’abord bien comprendre qu’un droitier doit utiliser un bâton gaucher.  Ce que mon père  (naturellement droitier) n’a jamais compris.  Il s’est entêté toute sa vie à utiliser un bâton droit, ce qui le rendait maladroit.  J’essayais de lui faire comprendre que la main habile sur le bâton est celle qui tient le bout pour contrôler la rondelle d’une main, par exemple.  Mais, rien à faire, c’était écrit sur le bâton, alors…

La plupart des joueurs d’ailleurs (et c’est bien normal) sont «gauchers » dans une proportion de 3 pour 1.  Prenez le temps de les compter la prochaine fois, vous verrez.


* Quand une équipe compte un but pendant l’appel d’une punition, on annule la punition.  Pourquoi? Aucun rapport, ce n’est que pure empathie.  On suppose que l’équipe fautive est suffisamment punie… Alors, l’autre s’en tire sans contravention. Policiers, méditez là-dessus.

 
*  La publicité est omniprésente. D’abord sur les bandes, et de plus en plus sur la surface (sacrée) de jeu. Situation plutôt rare en tout autre sport.  Un si petit espace, pourtant.  Imaginez ce qu’on pourrait  faire au football, ou mieux, au baseball (une idée géniale, laissez-moi leur en parler avant).  Et encore, cela n’est rien comparativement au golf…


* Certains trouvent aberrant de chanter les hymnes nationaux avant chaque partie. Je suis bien d’accord. Pourquoi ne pas les remplacer par la prière?


Petite pause publicitaire. On revient tout de suite après.


L’annonce de Bell, les deux filles :

— Je peux pas croire que la troisième saison commence ce soir.  

— Puis t’as réussi à avoir le salon pour l’écouter ! Comment t’as fait (convaincre les gars, d’écouter le hockey dans le garage) ?

…C’est ben simple, stie, sont partis avec la TV ! C’est certainement pas celle qu’ils auraient pu écouter dans le sous-sol.
 

Et nous sommes de retour…
 

Tennis, maintenant.

Règles étonnantes, là aussi. Le seul sport où un joueur (le serveur) a droit systématiquement à un mulligan. À l’origine, quelqu’un a eu pitié : « Honnn! Pas chanceux, dans le filet…  Reprends-la. »  Mais tout le monde n’est pas aussi gentleman, et maintenant que c’est la coutume, la plupart en profitent pour frapper leur première balle comme des malades.  

Autre chose.  Connaissez-vous un sport où vous perdez 40-0, pis c’est même pas grave?  Le match commence.  Je m’en vais me chercher une bière, je reviens, c’est 15-0.  Ça y est, c’est fini, je me dis. 

Mais non…
Remporter un échange vaut 15 points.  Deux échanges, 30 points.  Trois échanges, 45.  Non attendez, le troisième échange est moins important, il ne vaut que 10 points, puisqu’on est rendu à 40. À moins que tous les coups vaillent en réalité 13.33 points (non arrondis). Anyway,  le premier rendu à 50 gagne.  Non, attendez.  Ça n’existe pas.  Après 40, c’est jeu ou avantage.  Enfin, si vous êtes meilleur que l’autre vous remportez le jeu qui vaut… qui vaut…1 point (pas quelque chose comme 425, ou 642… UN point, tout simplement.)    

C’est simple quand on y pense pas.


    La semaine prochaine, on parle de la violence au curling.  À moins que j’aie trouvé quelque chose à dire.

 

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