À un ami souverainiste
Tu
te dis « c’est bien fini! ».
Tu ne l’auras pas encore ton pays...
Mais
dis-moi, te sens-tu étranger ici? Ne te
sens-tu pas quand même chez vous? N’est-ce
pas ta demeure, ta gestion, ta décoration, tes mœurs, ton mode de vie? N’occupes-tu pas toujours ton lieu, à ta façon?
Ce
que tu n’as pas ce sont les titres, et
tu t’en sens dépouillés. Pourquoi ? Quand tu les auras, ce sera le même
environnement, à peu près les mêmes obligations, au moins autant de
compromis…tu ne seras pas plus libre.
Mais tu auras les titres.
Si
tu te sens vraiment différent, tu l’es.
Et si tu l’es, les autres le savent. Alors le Québec est un pays virtuel
pour le monde entier. La reconnaissance
est acquise. Le Canada n’est pas tellement libre des États-Unis, et pourtant il
a ses TITRES.
L’indépendance ne doit pas être l’affaire
d’un parti, mais celui d’un Mouvement.
Comme
je te le dis souvent, je crois fermement que le peuple ne se trompe
jamais. Il peut être trompé, il peut
regretter son choix, il peut changer… mais quand il s’exprime, c’est son
choix. Et ça, c’est
indiscutable. VOX DEI.
Une volonté indéniable, et, en politique, la Vérité Absolue. On peut être déçu, penser qu’il va le
regretter un jour, mais on ne peut pas dire qu’il se trompe. Même dans l’Histoire.
****