dimanche 4 mai 2014


À un ami souverainiste

 

   Tu te dis « c’est bien fini! ».  Tu ne l’auras pas encore ton pays...
 
   Mais dis-moi, te sens-tu étranger ici?  Ne te sens-tu pas quand même chez vous?  N’est-ce pas ta demeure, ta gestion, ta décoration, tes mœurs, ton mode de vie?  N’occupes-tu pas toujours ton lieu, à ta façon?   

   Ce que tu n’as pas ce sont les titres, et tu t’en sens dépouillés. Pourquoi ? Quand tu les auras, ce sera le même environnement, à peu près les mêmes obligations, au moins autant de compromis…tu ne seras pas plus libre.  Mais tu auras les titres.

   Si tu te sens vraiment différent, tu l’es.  Et si tu l’es, les autres le savent. Alors le Québec est un pays virtuel pour le monde entier.  La reconnaissance est acquise. Le Canada n’est pas tellement libre des États-Unis, et pourtant il a ses TITRES.

L’indépendance ne doit pas être l’affaire d’un parti, mais celui d’un Mouvement.

   Comme je te le dis souvent, je crois fermement que le peuple ne se trompe jamais.  Il peut être trompé, il peut regretter son choix, il peut changer… mais quand il s’exprime, c’est son choix.  Et ça, c’est indiscutable.  VOX  DEI.  Une volonté indéniable, et, en politique, la Vérité Absolue.  On peut être déçu, penser qu’il va le regretter un jour, mais on ne peut pas dire qu’il se trompe.  Même dans l’Histoire.
 

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