ÉPITAPHE
Il avait tout sans rien
posséder
Sans soucis d’argent ou
d’avenir
Libre et totalement dédié à
ses passions
On croyait tous qu’il avait
des millions
On le voyait
Posséder sa vie, son âme tout
entière
Se contenter de peu de matière
Bref, il était millionnaire
Ne lui manquait que l’argent
MES CONDOLÉANCES
Dans le deuil, consolez-vous,
il y a bien une vie après la
mort :
la vôtre!
RENDRE L’ÂME
Eh oui! Il faudra bien un jour la rendre,
mais à qui
? À quoi?
Le plus effrayant sera de se
présenter seul. Vraiment seul.
Et la remettre en bon état.
Au moins, on ne s’y présente
qu’une fois.
Après, on doit se sentir
drôlement soulagé.
***