dimanche 13 avril 2014


                    ADIEU CHAPS!
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
J’ai perdu mon compagnon.
Mon compagnon de contemplation, de méditation, de farniente.
Assis l’un à côté de l’autre, nous étions voisins de voyage dans la rêverie.

Dans le silence de nos conversations, j’apprenais l’humilité, le respect, l’intégration harmonieuse avec l’environnement. En observant les mouvements saccadés des narines de son museau, je le savais dans une pensée profonde et je me taisais, m’interdisant toutes interventions qui forcément auraient fait de moi un abruti, et l’auraient sûrement déçu. En ces moments-là, je m’efforçais à lui épargner mes opinions, mes arguments, mes états d’âme, tous ces bruits inutiles.


Tu me manqueras mon compagnon. 

Moi, je sais que je ne te manque déjà plus, et ça me réconforte un peu; l’absence est pour ceux qui restent.
Si nos âmes existent dans l’au-delà, alors je te reconnaîtrai, et nous renouerons nos connivences.

 
Salut mon vieux Chaps! 
Mon cher compagnon.

***