dimanche 22 juillet 2012

INTERLUDE    (Quelques chansons)

La  vie          (Paroles et musique : Serge Timmons)


On l’enlève si allègrement
On la donne si allègrement
La vie, la vie
C’est la vie pour la vie.

Il n’y a que ça
Il n’y a rien d’autres
Que la vie qui bat
Qui dépend des autres
Que la vie qui passe
Que la vie qui casse

Les infortunés de mauvais destins
Tous ces mauvais rôles qu’on n’a pas voulus
Faudra faire avec, c’était ça ou rien
On n’éteindra pas, ne rallumera plus
Ce flambeau qui brûle

Hum…

Et la vie passe
Et la vie casse



                                                                                            Copyright © 2009  S. Timmons






Pourquoi plus ?      (Paroles et musique : Serge Timmons)



Avoir bien, avoir mieux, mais avoir plus… pourquoi ?
Vouloir bien, vouloir mieux, mais vouloir plus… pourquoi ?
Faire bien, faire mieux, mais faire plus… pourquoi ?
Travailler bien, travailler mieux, mais travailler plus… pourquoi ?

Pourquoi plus ? Pourquoi plus ?
Plus c’est trop, c’est jamais assez.
Pourquoi plus ? Toujours plus ?
Et jamais prendre le temps de rien apprécier.

Je t’aime pas plus, mais je t’aime autant. Je t’aime toujours.
Je n’en veux pas plus, j’en veux autant. J’en veux toujours.
Pas besoin de plus, besoin d’autant, et besoin toujours.
J’en fais pas plus, j’en donne autant et j’en laisse toujours.

Quand on fait bien on n’a pas à faire plus.
Et qui veut plus n’a qu’à faire mieux.
Mais faire plus mieux, ça j’peux pas
Et puis en plus ça se dit pas.

On se déshumanise
On s’androïse


On n’est pas des machines
Ni des super héros
On rêve et on imagine
On n’est pas des robots

Faites marcher vos machines
Et vos super héros
Ils tournent en rond j’imagine
Comme font les numéros

Moi, qui ne suis qu’un homme,
Presque heureux de surcroît
Ça m’en prend pas des tonnes
Pour vivre un peu comme un roi

Comptez sur vos machines
Et vos super héros
Mais pas sur nous  à l’usine
Les jours où il fera beau

Fourmis, qui peinez aux champs,
Écoutez le chant
Des cigales
Qui régale
L’été que vous perdez
Et qu’à l’hiver regretterez

Pendant ces longs soirs
Devant une armoire
Pleine, engrangée,
Ne ferez que vous asseoir
Désespérées de ne savoir
Rien faire d’autre que manger

Et la cigale mourra
Que vous n’ayez rien partagé
Mais l’été vous semblera
Sans elle plus triste et étranger

Fourmis, qui peinez aux champs
Écoutez des cigales le chant…

On n’est pas des machines
Ni des super héros
On rêve et on imagine
On n’est pas des robots

Comptez sur vos machines
Et vos super héros
Mais pas sur nous  à l’usine
Les jours où il fera beau




                                                                                Copyright © 2006  S. Timmons




L’homme idéal     (Paroles et musique : Serge Timmons)



      J’suis pas vaillant, j’suis pas sportif
      J’aime pas les légumes, le tofu
      Dans la maison, j’suis pas actif
       Dans le jardinage non plus
      Pis j’connais pas le nom des plantes
      Pis le nom de toutes tes matantes
      Découragée tu te d’mandes ben
       Des fois ce que tu fais avec moé
      Un pas sortable qui te fait honte
      Qui salue pas l’monde, un sauvage
      Qui fume qui boit qui pète qui ronfle
      Moyen moineau du moyen-âge


      T’as pas trouvé l’homme idéal
      Ton prince charmant a pris une fouille
      Il est tombé de son cheval
      Et s’est transformé en grenouille
Pourtant il est resté le même
      Ni crapaud, ni grand chevalier
      Pourquoi changer quelqu’un qu’on aime
      Quand on en trouve un par millier ?


Pourtant y en avait des toutous
      Qui te tournaient autour hier
      Mais t’as préféré le matou
      Les autres te tombaient sur les nerfs
      Le flamant rose y doit être plate
      Attentionné et prévenant
Il serait toujours dans tes pattes
Un trop pareil c’est encombrant
Pour tout c’que tu veux lui faire faire
      C’est qui, c’est quoi, l’homme idéal
Veux-tu ben m’dire c’que tu préfères
Le chevalier ou le cheval ?

 Refrain

Avec les filles vous vous parlez
       De tout ce qu’on fait pas, ou fait mal
C’est un projet que vous avez
       De dompter le gros animal
Toé, l’tiens yé brun, pas rose pantoute
Y voit rien, yé pas délicat
Une chance t’es là, que tu vois à toute
Qu’est-ce qui f’rait si t’étais pas là ?
Dis-moi le donc, une fois pour toute
À t’voir aller, à t’écouter
Que je suis de trop dans ton couple
L’homme idéal, dans le fond, c’est toé
........

Pourtant je suis resté le même
       Ni crapaud, ni grand chevalier
       Pourquoi changer quelqu’un qu’on aime
       Quand on en trouve un par millier ?



 
                                                               Copyright © 2011  S. Timmons