dimanche 3 novembre 2013


Le sport

 

Cette semaine, je n’ai rien à dire…  ALORS, PARLONS SPORT!
Et quand on dit sport, on dit hockey, évidemment.

Quelques observations sur ce merveilleux sport d’hiver pratiqué en culottes courtes et en bas golf.

* Tout d’abord bien comprendre qu’un droitier doit utiliser un bâton gaucher.  Ce que mon père  (naturellement droitier) n’a jamais compris.  Il s’est entêté toute sa vie à utiliser un bâton droit, ce qui le rendait maladroit.  J’essayais de lui faire comprendre que la main habile sur le bâton est celle qui tient le bout pour contrôler la rondelle d’une main, par exemple.  Mais, rien à faire, c’était écrit sur le bâton, alors…

La plupart des joueurs d’ailleurs (et c’est bien normal) sont «gauchers » dans une proportion de 3 pour 1.  Prenez le temps de les compter la prochaine fois, vous verrez.


* Quand une équipe compte un but pendant l’appel d’une punition, on annule la punition.  Pourquoi? Aucun rapport, ce n’est que pure empathie.  On suppose que l’équipe fautive est suffisamment punie… Alors, l’autre s’en tire sans contravention. Policiers, méditez là-dessus.

 
*  La publicité est omniprésente. D’abord sur les bandes, et de plus en plus sur la surface (sacrée) de jeu. Situation plutôt rare en tout autre sport.  Un si petit espace, pourtant.  Imaginez ce qu’on pourrait  faire au football, ou mieux, au baseball (une idée géniale, laissez-moi leur en parler avant).  Et encore, cela n’est rien comparativement au golf…


* Certains trouvent aberrant de chanter les hymnes nationaux avant chaque partie. Je suis bien d’accord. Pourquoi ne pas les remplacer par la prière?


Petite pause publicitaire. On revient tout de suite après.


L’annonce de Bell, les deux filles :

— Je peux pas croire que la troisième saison commence ce soir.  

— Puis t’as réussi à avoir le salon pour l’écouter ! Comment t’as fait (convaincre les gars, d’écouter le hockey dans le garage) ?

…C’est ben simple, stie, sont partis avec la TV ! C’est certainement pas celle qu’ils auraient pu écouter dans le sous-sol.
 

Et nous sommes de retour…
 

Tennis, maintenant.

Règles étonnantes, là aussi. Le seul sport où un joueur (le serveur) a droit systématiquement à un mulligan. À l’origine, quelqu’un a eu pitié : « Honnn! Pas chanceux, dans le filet…  Reprends-la. »  Mais tout le monde n’est pas aussi gentleman, et maintenant que c’est la coutume, la plupart en profitent pour frapper leur première balle comme des malades.  

Autre chose.  Connaissez-vous un sport où vous perdez 40-0, pis c’est même pas grave?  Le match commence.  Je m’en vais me chercher une bière, je reviens, c’est 15-0.  Ça y est, c’est fini, je me dis. 

Mais non…
Remporter un échange vaut 15 points.  Deux échanges, 30 points.  Trois échanges, 45.  Non attendez, le troisième échange est moins important, il ne vaut que 10 points, puisqu’on est rendu à 40. À moins que tous les coups vaillent en réalité 13.33 points (non arrondis). Anyway,  le premier rendu à 50 gagne.  Non, attendez.  Ça n’existe pas.  Après 40, c’est jeu ou avantage.  Enfin, si vous êtes meilleur que l’autre vous remportez le jeu qui vaut… qui vaut…1 point (pas quelque chose comme 425, ou 642… UN point, tout simplement.)    

C’est simple quand on y pense pas.


    La semaine prochaine, on parle de la violence au curling.  À moins que j’aie trouvé quelque chose à dire.

 

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