Le sport
Cette
semaine, je n’ai rien à dire… ALORS,
PARLONS SPORT!
Et
quand on dit sport, on dit hockey, évidemment.
Quelques
observations sur ce merveilleux sport d’hiver pratiqué en culottes courtes et
en bas golf.
*
Tout d’abord bien comprendre qu’un droitier doit utiliser un bâton
gaucher. Ce que mon père (naturellement droitier) n’a jamais
compris. Il s’est entêté toute sa vie à
utiliser un bâton droit, ce qui le rendait maladroit. J’essayais de lui faire comprendre que la
main habile sur le bâton est celle qui tient le bout pour contrôler la rondelle
d’une main, par exemple. Mais, rien à
faire, c’était écrit sur le bâton, alors…
La
plupart des joueurs d’ailleurs (et c’est bien normal) sont «gauchers » dans une
proportion de 3 pour 1. Prenez le temps
de les compter la prochaine fois, vous verrez.
*
Quand une équipe compte un but pendant l’appel d’une punition, on annule la
punition. Pourquoi? Aucun rapport, ce
n’est que pure empathie. On suppose que
l’équipe fautive est suffisamment punie… Alors, l’autre s’en tire sans
contravention. Policiers, méditez là-dessus.
* La publicité est omniprésente. D’abord sur
les bandes, et de plus en plus sur la surface (sacrée) de jeu. Situation plutôt
rare en tout autre sport. Un si petit
espace, pourtant. Imaginez ce qu’on
pourrait faire au football, ou mieux, au
baseball (une idée géniale, laissez-moi leur en parler avant). Et encore, cela n’est rien comparativement au
golf…
*
Certains trouvent aberrant de chanter les hymnes nationaux avant chaque partie.
Je suis bien d’accord. Pourquoi ne pas les remplacer par la prière?
Petite pause publicitaire. On revient tout de suite
après.
L’annonce
de Bell, les deux filles :
—
Je peux pas croire que la troisième saison commence ce soir.
—
Puis t’as réussi à avoir le salon pour l’écouter ! Comment t’as fait
(convaincre les gars, d’écouter le hockey dans le garage) ?
…C’est ben
simple, stie, sont partis avec la TV !
C’est certainement pas celle qu’ils auraient pu écouter dans le sous-sol.
Et nous sommes de retour…
Tennis,
maintenant.
Règles
étonnantes, là aussi. Le seul sport où un joueur (le serveur) a droit
systématiquement à un mulligan. À
l’origine, quelqu’un a eu pitié : « Honnn! Pas chanceux, dans le filet… Reprends-la. » Mais tout le monde n’est pas aussi gentleman,
et maintenant que c’est la coutume, la plupart en profitent pour frapper leur
première balle comme des malades.
Autre
chose. Connaissez-vous un sport où vous
perdez 40-0, pis c’est même pas grave?
Le match commence. Je m’en vais
me chercher une bière, je reviens, c’est 15-0.
Ça y est, c’est fini, je me dis.
Mais
non…
Remporter
un échange vaut 15 points. Deux échanges,
30 points. Trois échanges, 45. Non attendez, le troisième échange est moins
important, il ne vaut que 10 points, puisqu’on est rendu à 40. À moins que tous
les coups vaillent en réalité 13.33 points (non arrondis). Anyway, le premier rendu à 50
gagne. Non, attendez. Ça n’existe pas. Après 40, c’est jeu ou avantage. Enfin, si vous êtes meilleur que l’autre vous
remportez le jeu qui vaut… qui vaut…1 point (pas quelque chose comme 425, ou
642… UN point, tout simplement.)
C’est
simple quand on y pense pas.
La semaine prochaine, on parle de la
violence au curling. À moins que j’aie
trouvé quelque chose à dire.
***