dimanche 16 novembre 2014



REMARQUES

 

 
Une chance que je n’ai rien à faire,
parce que je n’aurais pas le temps de le faire.
 

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Quand la madame prend la parole et se met à rouler les « R », c’est le roulement de tambour, on sent le militaire qui s’active.  La compassion humaine ne sera pas du propos, ça s’entend.  La mitrrrrrraillle s’en vient.


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Celui qui affronte l’ennemi en disant «  je ne crains pas la mort », n’est pas brave, parce qu’il ne craint pas, justement.
 

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Tout est relatif. Absolument.


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Je n’ai pas de problème à m’humilier... l’humilité est une vertu.
Et je suis super humble!
 

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Quand il n’y a plus commerce entre les grands, il y a la guerre. 
Quand les affaires reprennent, on a la paix.
 

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Je ne vois en fait que deux races sur terre. 
Deux races fort distinctes et qui ne pourront jamais vraiment s’entendre, chacune se croyant supérieure à l’autre : les hommes et les femmes.


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   La mort n’a pas meilleur allié que l’homme. Ni plus cruel non plus. Aucune maladie ne peut rivaliser avec nous.  Prenez l’Afrique, continent de la mort, où on ne sait plus comment mourir : de famine, de sécheresse, d’inondation, de guerre civile, de maladie, de virus... actuellement, la fièvre Ebola y sévit et fait des morts. Cinq milles, dix milles ?  C’est relativement peu. Rappelez-vous il y a 20 ans, pas tellement plus loin, au Rwanda, il n’y avait pas de maladie, mais des malades!  800 000 morts en trois mois.  800 000 morts! C’est dix fois Hiroshima, dix fois la bombe atomique. Tout ça sans technologie particulière... 800 000 morts, faits à la main!

   Ce qui me frappe toujours dans les reportages sur ces évènements, c’est de voir parmi les décombres, les morts qui jonchent les routes, les huttes qui brûlent encore, c’est de voir, dis-je, errer, ahuris, incrédules, des chiens, des chats, les seuls épargnés dans cette barbarie — on ne bombarde pas des chiens, on ne viole pas des chats —  et chaque fois je me demande ce qu’ils peuvent bien penser de nous.  Des bêtes? Des monstres?

   Il est où Dieu, quand on a besoin de lui?
 

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