dimanche 6 juillet 2008

Allez, une autre et la semaine prochaine on se relaxe avec un poème.

Fumeurs et parfumeurs (même combat !)


L’homo-désagréabilus est inextirpable dans la société. On croit s’en débarrasser en lui interdisant de fumer, il nous arrive parfumé !

Est-ce une nouvelle tendance ? Troisième sortie au restaurant gâchée cette année : du jamais vu (senti) ! Ne pointez pas les vieilles matantes; ce sont des jeunes, des gars en plus en deux occasions, que j’ai pris en fragrant délit. La prochaine fois j’exige une section non-parfumeur.

On en vient à regretter les fumeurs qui, eux au moins, pouvaient diriger leur fumée ou éteindre le temps qu’on mange. Mais le parfumé lui, comme une nouvelle bactérie résistante, trouve toujours moyen d’émaner en effluves continues, incessantes sur 360 o dans un rayon de 5 mètres à la ronde. Son parfum on le mange en entrée, on le goûte au dessert, on le boit rouge ou blanc. Putois ! Un sconse dans la section.

Mais quel est donc ce foutu besoin de faire sentir tant sa présence ? Déjà qu’on vous voit et entend trop. La prochaine fois tiens, j’enlève mes souliers. Moi aussi je peux sentir. Moi aussi j’exhale, attendez que j’enlève mes bas !

Et pourquoi toujours ce même foutu parfum acide d’épices orientales mêlées à l’essence de bergamote de patente à gosse ? Certains en sont tellement imbibés qu’ils ont avantage à se tenir loin de toutes sources de chaleur.

C’est quoi l’idée ? Prenez le temps de vous laver. Changez- vous. Ou, à tout le moins essayez d’autres saveurs, je sais pas moi, fraise, banane, barbecue,… Essayez la citronnelle tiens ! J’ai justement un briquet.

Après un environnement sans fumée, luttons pour un environnement sans parfumés.