dimanche 30 novembre 2008

Cette semaine, ce n’est pas tout à fait relâche. C’est plutôt, disons… lâche.
Encore une reprise. Oui, mais avec une intro. Tout le monde connaît la fable
LA CIGALE ET LA FOURMI. Je vous la remets en mémoire, et je vous propose une suite.


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La Cigale, ayant chanté
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
« Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’oût , foi d’animal,
Intérêt et principal. »
La Fourmi n’est pas prêteuse ;
C’est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
-Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
-Vous chantiez ? j’en suis fort aise.
Eh bien ! dansez maintenant. »


Jean de La Fontaine


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Pour la suite, voir la publication du 23 septembre 2007.
Archive de blog Septembre (10)
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dimanche 23 novembre 2008

Cette semaine, relâche.


En reprise je vous invite à lire novembre (8) de l'année passée
dans Archive de blog.

Ne serait-ce que pour voir mon pitou !


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dimanche 16 novembre 2008

Petits mots ... en reprise



La plupart des gens croient en Dieu
Et ils ont bien raison.
Autrement il est bien insupportable
De se sentir seul responsable


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De l’orgueil ? Ah oui, j’en ai beaucoup.
Tellement qu’il m’arrive parfois de piler dessus.


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Vite ralentissons !
Quand on n’a plus de temps à perdre,
Mieux vaut prendre tout son temps.


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N’allez pas dire de quelqu’un que c’est un parfait imbécile.
La perfection n’est pas de ce monde.


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La mort c’est triste quand on veut vivre
Et encore plus triste quand on ne veut plus vivre.

dimanche 9 novembre 2008

Crissez-nous la paix (III)
(Paroles et musique : Serge Timmons)


On a déjà nos militaires
C’qu’il nous manque c’est des chefs d’État
De dignes, dignes dignitaires
Qui règlent les conflits sans combats

Mais on a des coqs flamboyants
Pour nous arranger ça au pire
D’insignes, insignes, insignifiants
Nous envoyer tuer et mourir.

On vient au monde avec déjà
Un tas d’ennemis qu’on ne connaît pas
Qu’on se découvre par ouï-dire
Mais qu’on finira par haïr

Car tous ces branleurs de drapeaux
Qui ont des idées, des idéaux
Aiment bien partager volontiers
Leurs ennemis à tout le monde entier

Ô vous mes biens chers frères
Confrères, beaux-frères, compères,
Copains, cousins, voisins,
Mon oncle, ma tante,
Patron, patente
Vous qui n’avez pas vraiment d’idées
Qui n’êtes pas vraiment fâchés
Avant d’acheter ces idées
Soyez-en vraiment décidés.

Il n’est pas si important
De tout de suite choisir son camp
Et d’aller lever son fanion
Sans avoir fait son opinion
Laissons donc les mal-pensants
Se faire tout seul du mauvais sang
On aura bien d’autres malheurs
Pour passer sa mauvaise humeur

Des fous y en a partout
Y en a chez vous
Y en a chez nous
Extrêmement minoritaires
Mais extrêmement incendiaires
Sont aux extrêmes de chaque côté
Plutôt loin de leur communauté
Qu’ils ne représentent guère
Se ressemblent plus entre eux
Mais se déclenchent des guerres
Qu’il faut finir pour eux

Oh, crissez-nous la paix !
Est-ce possible après
Cinq mille ans de religion
Ne pas vivre en paix ?
Mais sommes-nous donc si près
De l’homme de Cro-Magnon ?

« Tu ne tueras point. »
« Aime ton prochain. »
Voilà ce que dit bien pourtant
Votr’ religion que vous aimez tant
Si c’est trop difficile à faire,
Voilà, moi, ce que je suggère :
Plus simple encore ce serait
De lui crisser au moins la paix.
La paix du Christ. (bis)



Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. ( x fois)




Copyright © 2005 S. Timmons

dimanche 2 novembre 2008

Crissez-nous la paix (II)
(Paroles et musique : Serge Timmons)


« Bien sûr, personne ne veut la guerre
Mais faut se défendre, faut la faire
Protéger nos enfants, nos biens, nos valeurs,
Et pour faire un monde meilleur.
C’est eux qui ont commencé
Nous on ne fait que répliquer
Dieu est avec nous, la cause est juste
On est les bons ; eux, méchants, injustes »

C’est ce que disent les bleus contre les rouges
C’est ce que disent les rouges contre les bleus
Dans le fond, tout le monde pense pareil
Tout le monde est sous le même soleil
Sauf la couleur, vous êtes en harmonie
C’est votre âme sœur votre ennemi
On a tellement tous les mêmes besoins
Si on n’est pas frère, on est sûrement cousin.

Mais il y a les rouges, et il y a les bleus
Un peu de couleur que Dieu a mis
Pour que ce soit un peu plus joli
Sinon on aurait tous été gris
Erreur divine, s’il en est une,
La couleur qui nous importune
N’est qu’en surface comme des smarties
Ne goûte ni l’orange, ni la cerise
Au goût de Dieu, qui est daltonien
On est tous brun et goûte rien.

Il n’y a la guerre que pour le pouvoir
Qu’entre ceux qui le recherchent
Il n’y a la guerre qu’entre les chefs
Qui se battent pour l’avoir

Et nous embarquent dans leur rancune
Nous recrutent, lèvent une armée
Parce que seuls sont désarmés
Ils nous inventent une cause commune

Pour ne pas être seul dans l’arène
Ils nous incitent tous à la haine
Que les chefs s’entre-tuent
On les remplacera
Et on leur lèvera des statues
Que la colombe enfientera



Copyright © 2005 S. Timmons