dimanche 4 octobre 2009

Paradoxes (et autres contrariétés)




Un con ne peut pas savoir qu’il est con, sinon il ne l’est pas.
Imaginez mon angoisse.

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La religion, la belle affaire : un code de vie moral, pour pas que ça dégénère entre nous, pour pas qu’on s’entretue, pour voir la lumière, vivre dans un monde meilleur… La religion, c’est bien elle la grande responsable de l’aveuglement,
du sectarisme, et des pires tueries.

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L’amour, le beau sentiment : la plus égocentrique appropriation de l’autre
pouvant nous mener à la déprime, au meurtre ou au suicide.

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La bonne volonté, qui ne viendra que de ceux qui l’ont déjà, et restera toujours étrangère à qui on la souhaite. C’est comme offrir un portefeuille à qui n’a pas d’argent. Le mieux qu’il fera c’est de le vendre.

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L’ivrogne qui boit pour oublier son état, l’obèse qui mange ses émotions.
Ça tourne en rond, mes amis, ça tourne en rond.

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Une vie qu’il faut pour apprendre à vivre. Une mort qu’on craint tant,
et que l’on ne réalisera pourtant jamais.

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L’Éternité pour l’Homme, mais avec un début …
Ceux qui sont nés avant nous, l’auront eu plus longue. C’est injuste.

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L’athée, toujours aussi obsédé par l’existence de Dieu. Croire ne pas croire.

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La liberté qui nous oblige à tant de concessions.

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Il n’y a pas plus déplaisant que celui qui veut plaire à tout prix.
Pathétique.

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La modestie, sans doute la plus grande des vertus.
Faudrait la claironner.

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Le savant, qui a toujours l’impression d’être ignorant,
et l’ignorant, de tout savoir.

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La remontrance, si purgative pour qui la fait,
si accablante pour qui la reçoit.

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L’insomnie, qui n’arrive qu’à ceux qui s’endorment le plus.

… et que tant de paradoxes tiennent éveillés…


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